RDC : Vidiye Tshimanaga en difficulté
Vidiye Tshimanga, ancien conseiller stratégique du Chef de l’Etat, est attendu ce mercredi 21 septembre, au parquet près la Cour d’appel de la Gombe à 11 heures précises pour une communication le concernant.
Partant des éléments à sa charge soutenus par la vidéo qui a embrasé la toile, Vidiye Tshimanga risque d’être placé sous mandat d’arrêt provisoire.
Tout dépendra finalement du magistrat qui instruit le dossier. La société civile affirme suivre de près l’évolution de ce dossier dès lors que la justice s’est saisie de l’affaire.
L’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ), qui s’est félicitée de la démission de Vidiye Tshimanga, avait recommandé au procureur général près la Cour de cassation d’ordonner une enquête judiciaire crédible et exhaustive.
De son côté, Jean-Claude Mputu, porte-parole de la coalition « Le Congo n’est pas à vendre », attend également une action similaire à mener par l’Inspection générale des finances (IGF) : « L’IGF doit ouvrir une enquête et aller au-delà des déclarations, au-delà des sanctions éventuelles pour vérifier ces affirmations : le nombre de comptes offshore, des prête-noms, des mines qui sont distribuées aux gens à la présidence. »
Jimmy Kande, président du Réseau panafricain de lutte contre la corruption (UNIS), espère que Félix Tshisekedi, le président de la République, fera « le ménage dans son entourage ».
« L’inaction du président le rendrait pratiquement coupable ou complice de ce genre des pratiques, étant donné qu’il a été présenté comme celui qui laisserait Vidiye Tshimanga faire des affaires en son nom », explique-t-il.
Les activistes réclament également des explications claires de la part de la société minière Ivanhoe, avec laquelle Vidiye Tshimanga aurait fait affaires, selon les vidéos diffusées.
« Qu'Ivanhoe éclaire l’opinion sur comment M. Vidiye Tshimanga a pu acquérir ses parts dans cette société. Est-ce qu’Ivanhoe bénéficie des soutiens des politiques, tout en violant les lois de la République ? Cela va même de la réputation d'Ivanhoe qui doit réagir, afin que les lanternes des Congolais soient éclairées », poursuit Jimmy Kande.
Dime
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