Rentrée parlementaire : Bahati exhorte le Gouvernement à déposer dans le délai le projet du budget 2024 Le Président de la chambre basse du Parlement, Modeste Bahati, a exhorté, le vendredi 15 Septembre lors de la rentrée parlementaire, le Gouvernement congolais à déposer dans le délai constitutionnel le projet du budget de l'exercice 2024. En outre, le speaker du Sénat a, dans son discours, émis le vœu de voir l'exécutif congolais se pencher sur la situation de l'inflation qui impacte négativement le panier de la ménagère. “[...] Par ailleurs, pour éviter l'amenuisement continu du pouvoir d'achat de la population, je souhaite que le budget 2024 soit adopté en tenant compte de la conjoncture économique dont les tendances inflationnistes auront sensiblement accru et le taux de change du franc congolais au-delà des prévisions face aux monnaies étrangères“, a déclaré le président du Sénat. Bien que cette session est essentiellement budgétaire, Modeste Bahati n'a tout de même pas manqué à souligner tous les domaines de la vie nationale, notamment le problème de l'insécurité qui touche les parties Est et Ouest de pays. Allusion faite à la situation qui prévaut à en Ituri et au Nord-Kivu ainsi qu'à Kwamout et le banditisme urbain. Ainsi, il a appelé le gouvernement à fournir davantage d'effort pour assurer la quiétude des paisibles citoyens. “[...] La situation sécuritaire du pays est relativement calme. Cependant, a-t-il souligné, il sied de signaler que l'insécurité persiste dans la partie Est du pays, notamment dans les Provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. A l'Quest dans la Province du Mai-Ndombe, à Kwamouth ainsi que dans certains villages du Kwango le calme commence à revenir. En effet, cette insécurité est causée par des conflits armés et des violences intercommunautaires dont les principaux acteurs sont les M23, ADF-NALU, Zaire, CODECO, Mobondo pour ne citer que ceux-là.“ Et d'ajouter : “J'encourage le Gouvernement à fournir plus d'efforts pour éradiquer ces fléaux qui mettent en péril la quiétude des paisibles citoyens et qui pourraient compromettre la bonne tenue des élections.“ Toujours au cours de cette rentrée, la dernière de la législature en cours, qui intervient après trois mois de vacance parlementaire, Modeste Bahati le gouvernement à mettre à la disposition de la CENI et dans le délai requis, le moyen nécessaire lui permettre d'organiser les élections qui profilent à l'horizon dans le délai constitutionnel.
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