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Retrait du M23 des négociations de paix : une manœuvre pour éviter la pression diplomatique, selon Jean-Marc Châtaigner Les négociations directes prévues mardi 18 mars à Luanda entre le gouvernement de la RDC et le mouvement rebelle M23 ont été perturbées par le retrait soudain de ce dernier, invoquant les sanctions récentes de l’Union européenne (UE) contre certains de ses dirigeants comme motif de non-participation. Jean-Marc Châtaigner, ancien ambassadeur de l’UE en RDC, a qualifié ce retrait de “mauvais prétexte”, estimant que le M23 cherche ainsi à “échapper à la pression de la négociation diplomatique”. Il a rappelé que “les sanctions de l’Union européenne n’interdisaient nullement l’accueil en Angola d’une délégation du mouvement rebelle M23”. Le gouvernement congolais, malgré l’absence du M23, a maintenu sa délégation à Luanda, réaffirmant son engagement en faveur du dialogue pour restaurer la paix dans l’est du pays. Ce retrait intervient dans un contexte de tensions accrues, avec des accusations persistantes de soutien du Rwanda au M23, exacerbant une crise humanitaire qui a déplacé des millions de personnes. La communauté internationale appelle à une reprise rapide des pourparlers pour éviter une escalade du conflit et répondre aux besoins urgents des populations affectées.