Sommet de l'EAC : la RDC s'impose face au Rwanda et pose des conditions
Exclusion du Rwanda de l'équipe de vérification du futur site de pré-cantonnement du M23, fin du mandat des forces de l'EAC au 8 septembre prochain, telles sont les grandes décisions qui découlent du sommet de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est (EAC) clôturé à Bujumbura, mercredi 31 mai.
« Il n'est nullement question que le M23, comme Kigali (...) intègrent l'équipe de vérification du futur site du pré-cantonnement de ses éléments à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru au nord de Goma », c'est ce qu'a été la position de la RDC défendue par le ministre de l'intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
A cet effet, seuls le facilitateur, les FARDC et la Monusco inspecteront le site du pré-cantonnement des éléments du M23.
Outre cette décision, l'EAC a également statué sur la fin du mandat des forces régionales au 8 septembre.
De son côté, la RDC a exigé une évaluation de la mission du contingent de ces forces régionales, le 15 juin prochain.
Par ailleurs, le sommet a abouti par l'adoption des rapports issus de la réunion des chefs d'état-major et celle du 49e sommet extraordinaire du Conseil des ministres de l'EAC.
Ces rapports stipulent que le Kenya conserve le commandement de la Force régionale, celle-ci est soumise à une étroite collaboration avec la Monusco pour faciliter le pré-cantonnement des troupes du M23.
Il a été demandé au facilitateur de créer un poste de Chef de mission civile, qui devra s'occuper du volet politique de futures opérations aux côtés de la Force régionale.
Signalons que le M23 rejoint Rumangabo comme nouveau site de pré-cantonnement, parce que le président Kényan, William Rutho, a estimé que Kindu, le site initial, n'a pas d'équipements requis pour une bonne réception des troupes.
Laissez-nous un message