UNC-UDPS : adieu Nairobi
L'UNC de Vital Kamerhe vient de choisir Félix Tshisekedi comme son prochain candidat à la présidentielle, au cours d'un mini congrès du parti organisé à Kinshasa, samedi 19 août.
En présence du Secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, les congressistes ont décidé de faire comme en 2018 c'est-à-dire, s'aligner derrière la candidature de Tshisekedi puis de réélire Vital Kamerhe au poste de président national de l'UNC.
Une décision qui vient enterrer définitivement l'accord signé à Nairobi entre l'UDPS et l'UNC. Ledit accord impliquait que Kamerhe soutienne la candidature de Félix Tshisekedi en 2018 et occuper la primature, puis l'inverse devait se faire en 2023.
Le récit de deux dissidents
C'est à la signature de cet accord que naissait la plateforme électorale dit ''CACH'' (Cap pour le changement). Lors de cet accord les deux hommes dissidents de l'accord de Genève faisant de Martin Fayulu le candidat commun de l'opposition, parlaient d'un ''ticket gagnant'' incarné par Félix Tshisekedi, candidat commun de la coalition.
L'accord de la coalition CACH prévoyait également le partage des postes entre l'UDPS et l'UNC de Kamerhe. Ainsi, le parti de Tshisekedi devait contrôler les affaires étrangères, l'Intérieur, la Sécurité et l'Assemblée nationale. Et l'UNC devait obtenir la présidence du sénat, la gouvernance de la Banque Centrale, les ministères de Finance, des Infrastructures, de la Défense, et de la Justice.
Des ententes qui n'ont jamais eu lieu, puisque dans la suite de temps, le président de l'UNC, Vital Kamerhe a été emprisonné pour détournement dans l'affaire 100 jours, du moment où il était directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.
Ensuite, il a été relâché et reconnu non coupable, au terme d'un procès à double juridiction aux allures ''théâtrales''. L'homme assume actuellement les fonctions de ministre de l'Economie.
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