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Quinze décès déjà enregistrés en RDC à la suite de la résurgence d'Ebola Le ministère de la Santé publique de la RDC a annoncé, jeudi 3 septembre, le décès, depuis fin août de l'année en cours, de quinze personne suite à une nouvelle épidémie d'Ebola. A en croire le ministere de la santé la province du Kasaï est actuellement l'épicentre de cette nouvelle épidémie. Sur place 28 cas suspects ont été enregistrés comme bilan provisoire de l'épidémie avec un taux de mortalité estimé à 53,6%. "Il s'agit de la 16e épidémie enregistrée dans notre pays", a déploré M. Kamba, ministre de la Santé. Entre 2018 et 2020, l'épidémie d'Ebola a fait près 2.300 morts pour 3.500 malades. Ce qui lui a valu le malheureux titre de la vague la plus meurtrière de l'histoire d'Ebola sur le continent Africain. "Nous agissons avec détermination pour arrêter rapidement la propagation du virus et protéger les communautés", a assuré le Dr Mohamed Janabi, directeur régional de l'OMS pour l'Afrique. Mais selon l'OMS, qui a envoyé des experts au coté d'une équipe d'intervention congolaise, "le nombre de cas devrait augmenter". La RDC, pays où l'épidémie a été découvert pour la première fois en 1976, dispose d'un stock de traitements contre cette fièvre hémorragique virale ainsi que de 2.000 doses de vaccins "prépositionnées à Kinshasa" et qui doivent être acheminées au Kasaï, selon l'OMS. Selon les autorités sanitaires, souligne l'AFP, la souche Zaïre du virus, contre laquelle il existe un vaccin, est à l'origine de la nouvelle épidémie frappant la RDC. "Heureusement, nous avons un vaccin pour cette souche Zaïre, mais pour le déployer nous devons nous assurer de la logistique", a souligné M. Kamba. La transmission humaine d'Ebola se fait par les fluides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements et diarrhées. Les personnes infectées ne deviennent contagieuses qu'après l'apparition des symptômes, après une période d'incubation allant de 2 à 21 jours. "Le virus, qui reste redoutable malgré de récents vaccins et traitements, a fait 15.000 morts en Afrique au cours des 50 dernières années", mentionne l'AFP.