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Agression rwandaise : le Gouvernement annonce la traque des acteurs de désinformation Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya invite les Congolais à faire un usage responsable d’internet, tout en mettant en garde ceux qui diffusent des fausses informations. Il l’a indiqué ce lundi 27 janvier lors de son intervention dans l’émission Bosolo Na Politik. « […] Nous avons un code numérique en vigueur. En ce moment, nous avons activé les services compétents. Tous ceux qui distillent ce poison rwandais seront identifiés et arrêtés. Nous traversons un moment grave. C’est pourquoi nous conseillons à tout le monde, notamment dans les forums WhatsApp, d’adopter un esprit critique face aux contenus partagés », a-t-il prévenu. Aussi, le ministre de la Communication et médias a fermement démenti les rumeurs sur la probable coupure de l’internet mardi 28 janvier lors de son intervention dans l’émission Bosolo Na Politik. Pour Patrick Muyaya, ces rumeurs sont propagées par le camp rwandais. « Mensonge. C’est du poison rwandais. S’il fallait couper internet, nous l’aurions fait depuis longtemps. Nous sommes dans un contexte démocratique », a-t-il déclaré. Cette rumeur, massivement relayée sur les réseaux sociaux ce lundi, avait été attribuée à la radio Top Congo. Celle-ci a rapidement démenti cette information via un post publié sur X (anciennement Twitter). Situation sécuritaire actuelle dans l’Est de la RDC Selon les dernières informations, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) effectuent des opérations de grande envergure à Goma, ville touristique où la présence de l’armée rwandaise a été signalée, en violation de la Charte des Nations unies. La radio onusienne a rapporté que les FARDC ont repris le contrôle de la RTNC/Goma, qui était auparavant assiégée par des militaires rwandais. Dans le même temps, en réponse à cette invasion rwandaise, les FARDC ont bombardé Gisenyi, une ville située sur le territoire rwandais. Le porte-parole de l’armée rwandaise a fait état de cinq morts et d’une trentaine de blessés, attribués à ces frappes. Par ailleurs, des témoignages signalent une présence des FARDC sur le sol rwandais. Visiblement, après de multiples provocations, Kinshasa semble avoir pris la décision d’entrer en guerre, une issue que le gouvernement congolais s’était pourtant efforcé d’éviter jusqu’à présent. Les Congolais rejettent le Rwanda et le M23 À Bukavu comme à Kinshasa, les Congolais, unis comme un seul homme, ont organisé des marches pacifiques pour exprimer leur refus catégorique de la présence rwandaise et de celle du M23 sur le sol congolais. Cette indignation est également palpable sur les réseaux sociaux, où des milliers de publications soutiennent les FARDC et les groupes de résistance locale, comme les Wazalendo, épaulés par la SAMIR et la MONUSCO.