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Agression rwandaise : Neuf casques bleus blessés lors des affrontements contre les terroristes du M23 en RDC Neuf casques bleus ont été blessés lors d’affrontements intenses avec les miliciens du M23 dans la province du Nord-Kivu, a indiqué la MONUSCO dans un communiqué ce vendredi 24 janvier. Parmi ces casques bleus, cinq ont été blessés lors des combats à Saké ce vendredi, tandis que quatre autres ont contracté des blessures mineures lors des affrontements de jeudi. « Les neuf casques bleus blessés reçoivent actuellement des soins médicaux », a précisé la MONUSCO. Au cours des 48 dernières heures, la MONUSCO a intensifié son soutien aux FARDC et à la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en RDC (SAMIDRC) dans la lutte contre l’expansion du groupe armé M23, notamment autour de la ville stratégique de Goma et dans la zone de Saké. « Les Forces de Réaction Rapide (QRF) de la MONUSCO ont également été activement engagées dans des combats intenses, faisant preuve de résilience et de professionnalisme », a ajouté la Mission. Les récentes actions de la MONUSCO ont compris des frappes d’artillerie lourde contre les positions du M23, particulièrement à Saké, un point névralgique du front. « L’artillerie lourde de la MONUSCO a mené des missions de tir contre les positions du M23 à Saké et a repositionné ses forces dans des lieux stratégiques afin de renforcer les positions défensives dans et autour de Goma », a expliqué la Mission. De plus, des hélicoptères d’attaque et des forces au sol ont été déployés pour détruire les équipements du M23 et soutenir les FARDC dans leur lutte pour protéger la population civile et les infrastructures essentielles. La MONUSCO poursuit également son opération de défense “Springbok 3”, visant à renforcer la position des forces congolaises et à contenir les mouvements du M23 dans le but de sécuriser des zones vitales et de réduire les risques pour les civils. « Cette initiative vise à sécuriser des zones vitales et à protéger les civils face à l’avancée du groupe armé », a précisé le communiqué de la Mission. L’objectif est de maintenir la stabilité dans une région déjà dévastée par des années de conflits armés, avec des déplacements massifs de populations et des besoins humanitaires de plus en plus urgents. Par ailleurs, la MONUSCO a réaffirmé son soutien à l’accord de cessez-le-feu signé en juillet 2024, appelant le M23 à cesser immédiatement son offensive et à se retirer des zones occupées, conformément à l’accord. « La MONUSCO réitère l’appel du Secrétaire général au M23 pour qu’il cesse immédiatement son offensive et se retire de toutes les zones occupées, conformément à l’accord de cessez-le-feu du 31 juillet 2024 », a déclaré la Mission. Enfin, la MONUSCO a exhorté toutes les parties prenantes à reprendre un dialogue constructif en vue de trouver une solution durable et définitive au conflit, qui continue de causer des souffrances humaines et d’aggraver la crise humanitaire dans la région.