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Agression rwandaise : "Je veillerai qu'au-delà de l'indignation en parole, on puisse aussi joindre les actes par des gestes concrets" (Maxime Prévot) Le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères et de la Coopération au développement Maxime Prévot a promis de veiller sur les sanctions réelles à l'encontre du Rwanda en plus des indignations verbales. C'est en marge de leurs échanges, vendredi 14 février en Allemagne, avec  le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi qu'il l'a rassuré. "La Belgique a de longues dates condamné cette posture. Et je veillerai qu'au-delà de l'indignation en parole, on puisse aussi joindre les actes par des gestes concrets. Je vais d'ailleurs plaider pour qu'il y ait une réaction plus forte, qui prenne l'accent des mesures concrètes, comme la suspension d'une série d'accords que nous avons, nous, Européens avec le Rwanda. Ce qui se passe dans  l'Est du Congo ne peut pas nous laisser indifférents", a-t-il déclaré. Une déclaration qui rencontre les attentes d'une certaine opinion qui accuse tant la Belgique que d'autres pays en Afrique comme en Europe d'insensible à la douleur qu'endurent les congolais depuis plus de 3 décennies. a échangé avec Maxime Prévot, . Il lui a promis que la Belgique va envisager une large palette d'actions et de sanctions contre le Rwanda. Radicale à l’égard du Rwanda au parlement Européen et celui de la Belgique, Maxime Prévot a réitéré son soutien aux Peuples Congolais en condmnant clairement l’invasion rwandaise.  "Je pense qu'on doit pouvoir envisager une large palette d'actions et de sanctions. Et j'ai moi-même d'ailleurs demandé, dès lors que je suis également en charge, pas seulement des Affaires étrangères, mais également de la coopération au développement, que l'on puisse analyser dans quelle mesure mettre un terme aussi au programme de coopération", a-t-il indiqué. Ces assurances données au Président congolais en marge de la conférence de Munich sur la sécurité s'inscrivent dans contexte marqué par l'agression rwandaise. Une agression qui continue à faire couler le sang des congolais en plus de la dégradation de la situation humanitaire dans des régions occupées par l'armée rwandaise.