Attaque à la bombe contre des civils à Bukavu : la Monusco appelle le gouvernement congolais à diligenter des enquêtes La Cheffe de la Monusco, Bintou Kaita a appelé le gouvernement congolais à diligenter des enquêtes pour identifier les auteurs de l'attaque meurtrière contre les populations civiles perpétrée dans la journée de jeudi 27 février à Bukavu, ville du Sud-Kivu passée sous contrôle de l'armée rwandaise et ses supplétifs dj M23/AFC depuis le 14 du même mois. Dans son communiquer de presse de ce vendredi 28 février la Cheffe de la Monusco a condamné l'attaque avec usage d'explosif qui a coûté la vie à 13 personnes en d'une centaine des blessures. D'où son appel à l'ouverture des enquêtes. Elle a par ailleurs, présenté ses condoléances au gouvernement congolais ainsi qu'aux familles éprouvées et a souhaité un bon rétablissement aux blessés. Pour elle :"...Ce climat de terreur et les traumatismes induits appellent une action urgente pour un retour à une vie paisible sans violence." Réitèrant ainsi la disponibilité de la MONUSCO à contribuer à la mise en œuvre urgente de la Résolution 2773 (2025) et à apporter son soutien aux efforts diplomatiques visant à aboutir à un règlement définitif et durable du conflit, Bintou Kéita a également condamné les attaques de Codeco et Zaïre en Ituri contre les civils. Que s'est-il réellement passé jeudi à Bukavu Il a fallu le temps de recul nécessaire pour élucider le contexte du drame perpétré sur les civils venus, par contrainte assistés au meeting de l'AFC. Des heures après, les vidéos montrant qu'il s'agissait d'un acte délibéré de l'armée rwandaise ont commencé à circuler. Parmi ces vidéos, il y a celle qui montre un groupe de militaires dont l'un dégainant l'explosif et lancé. A en croire les FARDC qui, ont elles aussi condamné l'acte, ces explosifs ont été lancés dans la foule après que les populations ont commencé à réclamé le départ de l'armée rwandaise du sol congolais. Dégoûtée par ces attaques verbales des civils, l'armée rwandaise a donc ouvert le feu lança les explosifs dans la foule.
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