Crise sécuritaire en RDC : le Kenya met en garde ses ressortissants et prépare une évacuation Face à la montée des tensions en RDC, le gouvernement kenyan a émis une alerte de sécurité à l’intention de ses citoyens présents dans le pays mardi 20 février. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Nairobi a exprimé son inquiétude quant à l’aggravation du conflit dans l’est de la RDC et envisage une évacuation de ses ressortissants. « Suite à cette situation inquiétante, nous demandons aux Kenyans en RDC de faire preuve d’une extrême prudence et, si nécessaire, d’envisager une éventuelle évacuation, en particulier dans les régions instables », précise le communiqué officiel. La situation sécuritaire dans l’est de la RDC continue de se détériorer, notamment avec l’avancée du groupe rebelle soutenu par le Rwanda. Ces affrontements ont entraîné des déplacements massifs de populations et une intensification des tensions diplomatiques dans la région. Nairobi, préoccupé par la sécurité de ses ressortissants, redoute des répercussions sur ses citoyens installés en RDC, notamment dans les zones à risque. En parallèle, Kinshasa a récemment été le théâtre de manifestations marquées par une hostilité croissante envers l’implication étrangère dans le conflit. Ces tensions exacerbées ajoutent une pression supplémentaire sur les expatriés et les organisations internationales présentes sur place. Le gouvernement kenyan appelle ses citoyens à rester vigilants et à limiter leurs déplacements dans les zones affectées par les combats. Les autorités recommandent aux ressortissants de se signaler auprès des services consulaires afin de faciliter leur éventuelle évacuation. « Le gouvernement kenyan met à disposition son consulat à Goma ainsi que des bureaux temporaires au Congo-Brazzaville pour toute assistance », poursuit le communiqué. Sur le plan diplomatique, Nairobi continue de plaider pour un cessez-le-feu immédiat et une solution négociée entre les parties en conflit. Des discussions sont en cours au sein de la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC) et avec d’autres acteurs régionaux afin de trouver une issue durable à cette crise.
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