Enquêtes sur l’attentat à Kasindi : Plusieurs suspects parmi les membres de l’Eglise CEPAC aux arrêts
Les Forces Armées de la RDC poursuivent les enquêtes 48h après le récent attentat à la bombe piégée, enregistré dans la cité de Kasindi à la frontière avec l’Ouganda, au Nord-Kivu.
Le Capitaine Antony Mualushayi, porte-parole du Secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, a indiqué que ses éléments ont interpellé plusieurs personnes membres de la CEPAC/Kasindi suspectées dans cette explosion de la bombe.
Le lundi 16 janvier 2023, a-t-il fait savoir, un kamikaze a été détecté parmi les blessés au lieu de sa prise en charge par les autorités, à Beni.
« Hormis celui que nous avons arrêté hier (un sujet Kényan, ndlr), nous avons détecté aujourd’hui parmi les blessés un kamikaze, mais qui est blessé et son état de santé est vraiment en danger. Nous prions le bon Dieu pour qu’il le garde encore, pour qu’il nous donne des informations sûres que nous cherchons. Nous avons pris ce kamikaze en charge sur le plan sanitaire. Il a été transféré dans la ville de Beni pour des soins appropriés avec d’autres blessés, nos compatriotes », a expliqué le Capitaine Antony Mualushayi.
Les effectifs militaires ont été renforcés à Kasindi pour parer à toute éventualité, renseigne-t-il.
Le gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Ndima Constant s’est rendu lundi 16 janvier à Kasindi afin de compatir avec les familles éprouvées. Il a invité les tenanciers des bars, églises et d’autres lieux publics à se procurer des détecteurs des métaux pour leur sécurité.
Le gouverneur militaire a aussi appelé la population à la persévérance, tout en rassurant que des mesures sécuritaires ont été prises pour sécuriser Kasindi. Le bilan actualisé de cet attentat fait état de 14 mortes et 69 personnes blessées, dont près de 40 femmes. Un bilan revu à la hausse selon les sources sécuritaires.
Selon l’UNICEF, au moins cinq enfants figuraient parmi les personnes tuées dimanche dans l'attentat à la bombe perpétré par contre une église pentecôtiste à Kasindi (Nord-Kivu) et revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).
Les médecins de l'hôpital principal de Kasindi, cité dans un communiqué de l’UNICEF, révèle qu’au moins 16 enfants ont été blessés dans le bombardement, dont six ont subi des blessures graves et 11 ont été transférés dans la ville voisine de Beni pour y être soignés.
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