Goma en panique : le M23 accusé d’enrôler de force des élèves et d’exécuter des civils Goma, chef-lieu du Nord-Kivu sous contrôle des terroristes du M23, s’est réveillé dans la panique ce mercredi 26 février 2025. Des vidéos et images circulant sur les réseaux sociaux montrent des élèves fuyant leurs écoles, certains escaladant même des murs pour échapper à une menace imminente. Les élèves des instituts Musawato, Balindu, Rwakabuba et Mubi seraient particulièrement visés. Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, le mouvement terroriste M23 procéderait à l’enrôlement forcé des jeunes, ciblant notamment les établissements scolaires. D’autres sources indiquent que les jeunes refusant de rejoindre les rangs du M23 seraient purement et simplement exécutés. Un témoignage largement relayé affirme qu’une femme a été tuée après s’être opposée à l’enlèvement de son enfant par les terroristes. Le M23 dément et parle d’une opération de traque Face à ces accusations, des sources proches du M23 réfutent toute implication dans des recrutements forcés ou des exécutions sommaires. Selon elles, il s’agirait plutôt d’une opération visant à « traquer les criminels », notamment des combattants des FARDC et des Wazalendo qui auraient refusé de se rendre et se seraient réfugiés dans certaines écoles. L’occupation de Goma par le M23 s’accompagne également d’une recrudescence des exécutions extrajudiciaires. Plusieurs cas ont été signalés ces derniers jours. Dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 février, Obed Vitangi, un jeune avocat, a été assassiné au quartier Himbi 1. L’artiste musicien Delcat Idenco a également été tué, victime de la répression imposée par les forces d’occupation rwandaises.
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