Goma : plusieurs actions prévues pour exiger le départ de la force régionale de l'EAC
Le premier appel à la manifestation à Goma pour exiger le départ de la force régionale de l'EAC a été réprimé mercredi 18 janvier.
Un fort dispositif des éléments de l'ordre a été déployé dans les rues pour disperser les manifestants. Ces activités ont été interdites par l'autorité urbaine.
Les manifestants envisagent d'autres actions de grande envergure jusqu'à obtenir le départ de la force régionale de l'EAC.
«Jusqu'à preuve du contraire, nous ne savons même pas à quoi nous sert cette force de l'EAC, alors qu'elle avait été appelée pour appuyer les forces armées de la RDC dans la lutte contre l'agression rwandaise sous couvert du M23. Il n'y a aucune opération militaire qui est déjà lancée sur terrain depuis plusieurs semaines pendant que la situation sécuritaire continue à se détériorer nous inquiète. Et si dans le délai le plus court, les militaires de l'EAC n'entrent pas en guerre contre le M23 comme l'indique leur mission, à partir de ce mercredi 18 Janvier 2023, nous allons organiser des séries d’actions et des manifestations populaires », ont dénoncé les manifestants devant la presse locale.
Des journalistes ont été brutalisés, blessés et d’autres interpellés par la police nationale congolaise pendant cette manifestation, rapporte le responsable de Journaliste en Danger (JED) au Nord-Kivu, Tuver Wundi, qui condamne la brutalité policière.
Pour rappel, la marche pacifique a commencé à la station Mutinga et dispersée au niveau de l’ancienne coopérative Imara pour empêcher les manifestants d’atteindre la mairie où un mémo devrait être remis à l’autorité urbaine également.
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