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Guerre dans l’Est : Génie Kande dénonce l’attitude ambiguë créée par la communauté internationale Face à la guerre injuste et intensifiée ces derniers temps autour de Goma, Génie Kande, figure politique et fervent défenseur du régime de Félix Tshisekedi, pointe du doigt, dans une déclaration du dimanche 26 janvier, l’attitude ambiguë de la communauté internationale, tout en regrettant la psychose qu’elle contribue à alimenter. Selon Génie Kande, il n’y a plus de doute quant à l’implication directe du Rwanda dans les combats en RDC. « Les preuves matérielles fournies par les FARDC et les conclusions des experts de l’ONU ont levé toute équivoque sur cette question. Pourtant, la communauté internationale reste figée dans une posture de neutralité biaisée, ponctuée de déclarations vides et de routine », déclare-t-il. Cette absence de condamnation claire renforce, selon lui, un sentiment de méfiance parmi les Congolais à l’égard des puissances occidentales. Une psychose savamment entretenue ? Récemment, plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, ont recommandé à leurs ressortissants de quitter la ville de Goma. Cette décision, bien que compréhensible sur le plan de la sécurité de leurs citoyens, a créé une véritable onde de choc. « Un tel comportement alimente inutilement la peur et fragilise davantage le moral de la population congolaise déjà éprouvée », regrette Génie Kande. En citant un proverbe africain, il illustre la situation : « Il faut faire confiance à la poule qu’à l’hirondelle, car la poule, quelle que soit la situation, reste dans la case avec vous, tandis que l’hirondelle retourne dans le bois. » Une métaphore pour rappeler que les Congolais doivent compter sur eux-mêmes et sur leurs alliés proches, plutôt que sur des acteurs lointains. Alors que certains pays voisins comme l’Angola ont officiellement condamné l’agression rwandaise, d’autres gardent un silence pesant. Génie Kande se dit intrigué par cette attitude qu’il qualifie de « curieuse, sinon coupable ». Il déplore également les propos du président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki, qui a suggéré un dialogue entre le gouvernement congolais et le M23, un groupe classé comme terroriste par l’ONU. « Comment peut-on exiger d’un État souverain qu’il dialogue avec ceux qui violent, tuent et sèment la désolation parmi sa population ? Cette posture est non seulement choquante, mais elle jette un discrédit sur les institutions censées protéger l’intégrité des États africains », s’indigne-t-il. Malgré ce climat tendu, Génie Kande salue la fermeté du président Félix Tshisekedi, qui a réaffirmé son refus de dialoguer avec les groupes terroristes. En soutenant les initiatives africaines, notamment l’accord de Nairobi, le chef de l’État reste engagé dans la quête de la paix durable. Enfin, le président de la FOGEKA rend hommage aux FARDC et aux combattants Wazalendo. Leur détermination sur le terrain a permis de démontrer que les ambitions rwandaises ne seraient qu’un rêve qui vire au cauchemar.