Implication du Rwanda dans l'insécurité en RDC : Charles Onana appelle les Congolais à ne pas se laisser intimider "La seule chose que je vais dire aux peuples Congolais aujourd'hui : Ne vous laissez pas impressionner par la communauté internationale. Ne vous laissez pas intimider par l'attitude et des médias qui soutiennent Paul Kagame et de l'attitude de Paul Kagame lui-même. Tels sont les propos tenus par Charles Onana au sortir du tribunal relayés vendredi 11 octobre dans une vidéo de 4minutes 48'. Dans la même vidéo, on aperçoit l'écrivain franco-camerounais éveiller les Congolais. "Il va falloir aujourd'hui que les Congolais comprennent que s'ils laissent Paul Kagame faire ce pays disparaîtra et c'est son objectif", a-t-il lâché. Et d'ajouter : "J'ai entendu ici au tribunal que le résultat de mon procès aura des conséquences judiciaires et politiques. Ça signifie donc que le procès qui a été intenté contre moi est un procès politique. [...] Ils veulent me tuer juridiquement et physiquement." Remerciant les Congolais ainsi que le Rwandais pour le soutien lui témoigné, Charles Onana a annoncé la saisie la justice contre le Président Rwandais, Paul Kagame, pour menace de mort. "Mon avocat a déposé plainte pour menace de mort. Parce que le 13 juillet dernier monsieur Paul Kagame a dit que des gens comme moi doivent mourir. Nous prenons ces menaces au sérieux. Mais, vous n'avez pas à vous inquiéter pour moi parce qu'en fait, Monsieur Kagame a des millions de morts sur le bras[...], a-t-il révélé. S'agissant de l'issue de son procès dont le verdict sera rendu le 09 décembre prochain, l'écrivain s'est dit confiant à la justice française en relevant quelques cas d'ingérence politique du Rwanda dans les affaires judiciaires sans perdre espoir. "J'espère que la justice française ne se laissera pas impressionner par ce dictat. Je sais que Kagame avait demandé la tête du procureur Carla Delponté, au tribunal pénal international. Il l'a eue. Il a demandé obtenir la destruction de l'enquête du juge Bruguiere. Il l'a eue. Et aujourd'hui il demande la tête de Charles Onana, j'espère qu'il ne l'aura pas", a-t-il déclaré. Poursuivi pour contestation de l’existence d’un crime de génocide du Rwanda, Charles Onana dit vouloir attirer l'attention des autorités Congolaises principalement le Chef de l'État au dialogue que la communauté internationale exige. Pour lui, le dialogue est le même appat tendu par la Communauté internationale au feu Président Juvénal Habyarimana du Rwanda.
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