Nord-Kivu : situation sécuritaire précaire à Rugari et Kiwanja
La situation sécuritaire est restée tendue ce jeudi 10 novembre dans le groupement de Rugari, à 40 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Ceci après des accrochages, mercredi à la tombée de la nuit entre les rebelles du M23 et des groupes armés locaux.
Une situation qui inquiète davantage les habitants vivant encore au chef-lieu du territoire de Rutshuru et dans la cité de Kiwanja occupée par les terroristes du M23.
Selon nos confrères de la radio Onusienne, les échanges des tirs ont opposé, entre 19 heures et 21 heures locales, mercredi 9 novembre, les rebelles du M23 aux combattants locaux qui appartiendraient au collectif des mouvements pour le changement, (CMC-Nyatura), à Rugari.
Pour le moment, aucun bilan n’est disponible, alors que certaines sources affirment que les deux belligérants sont, jusque ce jeudi, les uns vers l’Est et les autres vers l’ouest du chef-lieu du groupement Rugari.
Au niveau de Bunagana, un calme règne, deux jours après les premiers bombardements aériens des positions de M23 par les FARDC, sur les collines surplombant cette cité frontalière, précisent les sources sur place.
À Rutshuru au chef-lieu du territoire tout comme dans la cité de Kiwanja, les habitants sur place parlent d’une inquiétude due à une mobilisation des rebelles qui seraient en train de creuser des tranchées et trous de fusiliers et de mitrailleuses autour, notamment de la cité de Kiwanja.
Il sied de noter que jusque ce jeudi soir aucun bilan des bombardements des FARDC de mardi 08 novembre dernier n’est disponible.
Cedrick Sadiki Mbala
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