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Nord-Kivu : un enfant de 10 ans tué par des bombardements du M23 à Mweso Un enfant de 10 ans a été tué, samedi 27 janvier 2024 à Mweso dans la province de Nord-Kivu à la suite de bombardements lancés par les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise. Dans son communiqué publié au lendemain du bombardement, l'armée condamne cet acte "barbare", après celui de la nuit du 24 janvier dernier ayant coûté la vie à 19 personnes, et en blessant une vingtaine de civils. Ce bombardement est contraire au droit humanitaire, soutient l'armée congolaise qui appelle la communauté internationale à se saisir de ces bavures et d'en tirer toutes les conséquences qui s'imposent. En moins d'une semaine, la situation semble s'empirer. Attention de la communauté internationale Depuis plus de 2 décennies, il se passe dans l'Est de la RDC une situation humanitaire très préoccupante. Perpetrée par divers mouvements terroristes et rebelles avec l'appui de certains pays dont le Rwanda, cette situation à la base de milliers des cas de violation des droits de l'homme ne trouve cependant pas un écho favorable de l'oreille de la communauté internationale. Cette dernière brille par un silence presque complice. D'où le soulèvement de la population pour le départ de la Monusco de la RDC dont la présence s'est avérée impuissante face au problème de l'insécurité auquel les populations font face. Le Rwanda un poussin qui remplit la marmite La tête dure que fait le Rwanda malgré les dénonciations de son implication dans l'insécurité dans la région de Grand Lacs est source de plusieurs inquiétudes dans l'opinion tant congolaise qu'internationale. Pour plusieurs analystes, la têtusse dont fait montre le Rwanda dans la déstabilisation de la région est due au soutien qu'il bénéficierait directement de l Union européenne (UE) et de la France ainsi que des États-unis.