Processus de Nairobi III : le M23 n'est pas concerné, en voici les raisons
Les différentes délégations des parties impliquées au 3ème round des discussions entre le gouvernement congolais et les groupes armés sont déjà à Nairobi depuis le week-end.
Les travaux démarrent ce lundi 28 novembre, indique le compte Twitter de l’EAC.
Plusieurs groupes ayant décidé de déposer les armes sont représentés à ces assises.
La délégation du Gouvernement congolais à cette troisième phase du processus de Nairobi est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.
Les rebelles M23 ne sont pas annoncés à ces assises. Ils n'ont pas respecté les recommandations leurs données. Lors du mini sommet de Luanda, les participants avaient décidé du retrait immédiat de ce mouvement de tous les territoires occupés dans l'est de la RDC.
En outre, les Chefs d'Etats avaient aussi enjoint le M23 de cesser immédiatement des hostilités, à partir du vendredi dernier.
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Le M23, à son tour, a accepté le cessez-le-feu tout en gardant les territoires qu'il a occupés. Ces rebelles exigent aussi d'être consultés par le président angolais et Uhuru Kenyatta.
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Bien avant, en briefing hebdomadaire le 11 novembre dernier, le gouvernement congolais précisait les conditions sinequanone pour une possible intégration du M23 dans les pourparlers de Nairobi.
« Pour nous les conditions sont les suivantes, il faut que le M23 cesse ses activités criminelles, il faut qu’il se retire des localités occupées, il faut que nos compatriotes qui ont été chassés reviennent à leurs domiciles et il faut que cesse tout soutien aux groupes armés et dans le cas d’espèce au M23 et nous ne changerons pas cette conditionalité », précisait le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.
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