« Moi, je passe mon temps pour dire, qu’il ne faut pas les [les groupes armés] intégrer dans l’armée", a déclaré Leïla Zerrougui. Elle s'est ainsi exprimé mercredi 2 septembre à la conférence des Nations unies. Elle estime que même quand les miliciens déposent les armes, il ne faut pas accepter l’amnistie. "Il faut se battre pour que ces gens demandent pardon et rendent compte. Ça fait 20 ans que ces gens survivent parce qu',ils sont récompensés. Il faut arrêter", conseille la cheffe de la MONUSCO. Elle pense que l’Etat doit punir ceux qui ont pris les armes contre la République. "L'Etat doit dire à ces rebelles que vous n’avez rien à demander, vous demandez juste des excuses", ajoute-t-elle. Pour Mme Zerrougui, si le processus mène à l’intégration dans l’armée ou à discuter des grades, la MONUSCO n’est pas concernée par ça. Nous, nous avons dit que nous nous impliquons s’il y a intégration communautaire, martèle la cheffe de la MONUSCO. "Depuis combien de temps, on intègre des groupes armés ? Est-ce que ç’a réduit ce phénomène ? Au contraire, chaque année vous avez plus de groupes armés qui opèrent sur le terrain, parce que c’est devenu un business, c’est devenu un mode de promotion", analyse-t-elle. Pour la cheffe de la mission onusienne, c’est impensable de récompenser des gens qui ont pris les armes contre leur pays et leurs populations. Moto Mayele
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