RDC : Voici le rôle des groupes de vigilance des jeunes appelés par Tshisekedi
L'envoyé spécial de Tshisekedi au processus de Nairobi, Serge Tshibangu, a fustigé, mercredi, les allégations selon lesquelles Félix Tshisekedi encourage la création des milices.
A l'en croire, l’appel à la vigilance n’est pas à confondre à la création des milices en RDC.
Le groupe de vigilance, d'après lui, est un groupe de civils pour veiller à ce que l’ennemi n’infiltre pas les villages, les communautés.
« Cet appel à la vigilance du chef de l’Etat ne voulait pas dire appel à créer des groupes armés. Il ne faudrait pas mettre des intentions au chef de l’Etat. Un groupe de vigilance, c’est un groupe de vigilance », a-t-il précisé.
Pour Serge Tshibangu, les groupes de vigilance doivent se référer aux forces de défense et de sécurité, à la force régionale de l’EAC mais également à la MONUSCO en cas l’alerte.
« Au cas où il y a des conditions pareilles, il y a des forces de sécurité à qui il faut les dénoncer. Il y a également la force régionale et à la MONUSCO d’ailleurs qui sont là en appui aux FARDC », a-t-il souligné.
A Kishishe, à Rutshuru, les rebelles M23 ont massacré plusieurs jeunes des mouvements d’autodéfense locaux. Ils leur reprochent d’avoir tendu une embuscade à leurs véhicules qui avaient à leurs bords plusieurs officiers supérieurs.
Les sources locales indiquent qu’il est pour l’instant difficile de savoir l’identité de toutes les victimes des tueries par le M23, aussi plusieurs personnes étaient des déplacés.
« C’est difficile de reconnaître les corps car plusieurs personnes étaient plutôt des déplacés qui avaient été surpris par la prise de la localité et s’apprêtaient à rentrer chez eux. Parmi les 50 corps, c’est possible de reconnaître 20 à peu près dont le président du comité des parents d’élèves de l’EP Nyabihanda », renseigne un habitant contacté par le confrère.
Laissez-nous un message