Trois présumés membres de l’Alliance Fleuve Congo arrêtés

Trois présumés membres de l’Alliance Fleuve Congo arrêtés


Trois présumés membres de l’Alliance Fleuve Congo arrêtés Trois personnes suspectées d’appartenir au mouvement terroriste Alliance Fleuve Congo (AFC), une branche du groupe rebelle M23/RDF, ont été arrêtées à Lubumbashi et transférées à Kinshasa. Les autorités congolaises les accusent d’avoir tenté d’implanter ce mouvement dans la région du Grand Katanga, au sud-est de la RDC, et d’y recruter de nouveaux membres. Ces suspects, parmi lesquels figure un officier supérieur de la police nationale congolaise, ont été présentés à la presse ce vendredi par le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise. Il s’agit de: 1. Françoise Munyagerero Kabunzi Commissaire supérieure principale de la Police Nationale Congolaise, responsable adjointe de l’unité de protection de l’enfant. Elle aurait été en contact avec les autres suspects dans un cadre jugé irrégulier. 2. Emmanuel Nzungize wa Kangara Un opérateur économique détenteur de deux passeports, congolais et rwandais. Il aurait poussé Mme Munyagerero à commettre des actes illégaux. "Il apporte un soutien actif au mouvement de Corneille Nangaa et reconnaît son implication," a clarifié le général Ekenge. 3. Pacôme Lenga Nganga Directeur régional par intérim de la REGIDESO pour le Grand Katanga. L’analyse de son téléphone portable par les services spécialisés a révélé plusieurs messages compromettants soutenant les activités de l’AFC.0 Selon l’armée congolaise, ces arrestations interviennent dans un contexte où la RDC est engagée dans le processus de Luanda, visant à résoudre la crise sécuritaire dans l’Est du pays. "Nous constatons avec indignation que le Rwanda continue à alimenter les réseaux subversifs pour déstabiliser notre pays," a dénoncé le général Ekenge. Les suspects seront prochainement traduits devant les instances judiciaires compétentes pour répondre de leurs actes. L’AFC, dirigée par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), est accusée d’être le bras séculier du M23/RDF, responsable de nombreux actes de violence et de pillages dans l’Est de la RDC

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