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Tueries de 55 civiles en Ituri : « ces crimes ne doivent pas demeurer impunis » (MONUSCO)


Tueries de 55 civiles en Ituri : « ces crimes ne doivent pas demeurer impunis » (MONUSCO)

Le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), David McLachlan-Karr, affirme que les responsables des attaques meurtrières à Boga et Tchabi, dans le territoire d’Irumu, faisant au moins 55 morts, dont 30 parmi la population déplacée dans le site de Rubingo, ne doivent pas « demeurer impunis ». Il l’a déclaré, dans un communiqué publié ce mercredi 02 juin à Kinshasa.

Plusieurs sources locales ont affirmé des attaques d'hommes armés assimilés aux rebelles ADF qui ont causé la mort de plus de 55 personnes dans un camp des déplacés de la chefferie de Bahema-Boga et dans la chefferie de Banyali-Tchabi dans la nuit du dimanche au lundi 31 mai dernier. En outre, de nombreuses personnes ont été emmenées dans la brousse et plusieurs véhicules et maisons incendiés par ces hors la loi.

Une attaque que condamne « avec la plus grande fermeté » le coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résident des Nations Unies en République démocratique du Congo, David McLachlan-Karr.

« Ces attaques sont inacceptables. Les parties au conflit doivent protéger les populations civiles et ces crimes ne doivent pas demeurer impunis. Les communautés, déjà très vulnérables, doivent pouvoir vivre en paix où qu’elles soient et retourner chez elles en toute sécurité », a déclaré aujourd’hui M. McLachlan-Karr. 

Outre ces forfaits, ces assaillants ont attaqué les convois, installations humanitaires et ont volé de biens et d’assistance destinés aux plus vulnérables.

À cet égard,  McLachlan-Karr rappelle que « les acteurs humanitaires ont pour mandat d’assister les personnes dans le besoin quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse. Toute attaque contre le personnel humanitaire et leurs installations constituent une violation du droit international et retarde l’acheminement de l’aide vers les personnes qui en ont besoin pour survivre ». 

Depuis fin 2017, la population de l’Ituri fait face à des conflits et violences armées.  La province compte 1,6 million de personnes déplacées. Seule une réduction durable et significative des violences permettra de soulager les souffrances de ces populations.

Dominique Malala

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