« Agressions sexuelles » sur ses danseuses : le ministère public a requis huit ans d'emprisonnement contre Koffi Olomidé
L'artiste star de la rumba congolaise Koffi Olomidé s'est présenté le lundi 24 octobre 2021 devant la cour d'appel de Versailles, en région parisienne, au premier jour de son procès en appel pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses danseuses entre 2002 et 2006.
Quatre femmes, qui ont déposé plainte entre 2007 et 2013, l'accusent de les avoir enfermées dans un pavillon gardé près de Paris, lors de ses tournées françaises, et forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.
Elles ont raconté s'être finalement échappées du logement en juin 2006 avec une corde de drap après avoir endormi les gardes.
8 ans de prison requis contre Koffi Olomidé. Devant la cour d'appel en France, les parties civiles ont déclaré avoir été forcées à subir des relations sexuelles « plusieurs fois » puis « trois fois par semaine » pour l'une ou « trois ou quatre fois dans le mois » pour une autre.
Il est également jugé pour aide illégale à l'entrée et au séjour des danseuses, venues de la RDC. Deux autres hommes comparaissent pour complicité.
Koffi Olomidé - de son vrai nom Antoine Agbepa Mumba - comparaît, rapporte l'AFP (Agence France Presse), devant les juges, fine barbe grisonnante et veste rayée marron. Et il va pouvoir s'expliquer sur ce qu'ont dénoncé les parties civiles.
Il se défend de ces accusations et pour ses avocats, « c'est un dossier qui ne tient pas », avait estimé vendredi à l'AFP Me Emmanuel Marsigny, qui le défend avec Me Antoine Vey.
DOMI
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