Affaire exécution des Kuluna en RDC : Constant Mutamba s'indigne des affirmations de l'AP Le ministre de la Justice et garde des Sceaux Constant Mutamba a formellement démenti avoir accordé une interview à l'Associated Press (AP) sur les opérations de lutte contre le banditisme urbain baptisées "Zéro Kuluna-Ndobo" menées conjointement par le ministère de l'Intérieur et celui de la Justice. Selon lui, la dépêche publiée par l'AP contient des informations erronées qu'il qualifie de fausses. Ainsi il a invité l'Associated Press à rectifier ses informations conformément aux dispositions de la loi sur la liberté de la presse, laquelle exige rigueur et exactitude dans le traitement et la publication des informations. "Je n'ai accordé d'interview à aucun média, encore moins à l'AP sur les opérations de lutte contre le banditisme urbain (Zéro Kuluna -Ndobo) que mènent le ministère de l'intérieur et celui de la justice à travers le pays. La dépêche de l'AP a révélé de fausses informations. Je l'invite à la corriger conformément à la loi sur la liberté de la presse", a-t-il dénoncé via son compte X, ce lundi 5 janvier avant de rappeler la position de la loi congolaise sur la peine de mort. "Les lois congolaises prévoient la peine de mort et les mécanismes de son exécution. Les bandits urbains kuluna jugés et condamnés à mort par nos tribunaux, ont été transférés dans des prisons de haute sécurité, loin de leur milieu d'arrestation, pour exécution de la peine conformément aux lois congolaises",a-t-il précisé. Et d'ajouter :"Ce phénomène de gangs urbains a conduit au renversement du régime haïtien à cause probablement de l'absence des mesures conséquentes de répression et de dissuasion. Nous allons afficher de la fermeté contre les kuluna qui seront arrêtés et mis à la disposition de la justice, car ils sèment morts et désolation dans la société ". Cette réaction du ministre de la justice fait suite à une dépêche de l'AP affirmant l'exécution par le gouvernement congolais de 102 Kuluna condamnés à mort. Cette dépêche cite le ministre comme source de l'information. Ce qu'il ne reconnait pas. D'où, son indignation. Grey Lulendo
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