Braquage à Nyiragongo : la société civile de Goma note une défaillance de l'état de siège
En milieu de la journée du lundi 27 décembre dernier, un dépôt relai a été visité par des bandits armés dans le territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu.
Une inquiétante situation qui fait à nouveau réagir la société civile de la ville de Goma, voisine du territoire précité.
Selon les sources recoupées par LaPlumeinfos.net, ces hommes armés ont dû tirer 6 balles réelles sans aucune intervention des services de sécurité et ont disparu dans la nature.
Poursuivant, les mêmes concordantes sources indiquent que ces malfrats, vêtus de vestes noires, ont mené leur opération sans être inquiétés, informant qu’ils sont repartis avec de l’argent et plusieurs autres biens de valeur. Cependant, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.
Touchée par cette situation macabre, la société civile de Goma constate une situation alarmante après huit (8) mois d’état de siège.
Selon elle, cette autre situation est un indicateur d’échec qui devrait interpeller la conscience des dirigeants.
Pour le vice-président de la société civile de Goma, cette situation a été soulignée plusieurs fois devant les délégations des évaluateurs de l’état de siège, que l’impréparation de celui-ci serait à l’origine de l’absence de résultats positifs.
« Il est incompréhensible de voir des brigands opérer en pleine journée sans être inquiétés », déclare Batundi Hangi Vicar, avant d'ajouter que : « Le gouverneur militaire vient de prendre une décision courageuse de renforcer le couvre-feu à partir de 20 heures, tout en oubliant que ce n’est pas le temps qui pose problème ».
Notons que cette deuxième personnalité de la société civile forces vives de Goma pense que le plus important serait d’identifier les causes d’une pathologie pour administrer une thérapie appropriée.
En cette fin d'année 2021, les populations de Goma tout comme du territoire de Nyiragongo sont appelées à la vigilance et à l’autosurveillance afin de contribuer à la paix et à la sécurité, en signalant tout cas suspect.
Cedrick Sadiki Mbala
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