CENI : Les scrutins directs prévus en décembre 2023, dans un délai constitutionnel en RDC
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a présenté, ce jeudi 3 février, la feuille de route d'activités à organiser en vue de la réussite du prochain cycle électoral en RDC.
Parmi les grandes lignes de cette feuille de route publiée par la CENI, il est prévu l'organisation en trois séquences des scrutins directs et indirects dans un délai constitutionnel en République Démocratique du Congo ainsi que la pérennisation des activités du processus électoral.
À en croire le président de cette institution démocratique Denis Kadima, la première séquence a trait aux élections du Président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux et des conseillers des communes, des secteurs et des chefferies.
Pour ce faire, de janvier 2022 au 23 juillet 2023, la CENI procédera à l'organisation des opérations de la cartographie des sites opérationnels et identification et enrôlement des électeurs. Du juillet 2023 à septembre 2023, la CENI organisera l'opération des réceptions et traitements des candidatures aux scrutins directs.
Entre juillet 2023 et décembre 2023, la CENI organisera les scrutins directs en l'occurrence Présidentiel, législatifs nationaux et provinciaux, locaux et municipaux.
La deuxième séquence est relative aux élections indirectes, des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs, des conseillers urbains et des maires et adjoint, des bourgmestres et adjoints, des chefs de secteurs et adjoints.
La troisième séquence portera sur les activités de pérennisation du processus électoral qui ira de mars 2024 à mars 2027. Il sied de noter qu'il y a plusieurs activités qui sont programmées.
Quelques contraintes négatives a évitées, selon Dénis Kadima
Selon le Président de la CENI, cette feuille de route ne peut que se matérialiser si un certain nombre de contraintes sont surmontées. À cet effet, il a laissé entendre qu'ils ont identifié quelques contraintes qui pourraient affecter négativement la mise en œuvre de cette feuille de route.
Il s'agit notamment des contraintes d'ordre politico-sécuritaire, le retard de l'appui des institutions de l'État dans l'accompagnement de la CENI, l'insécurité dans certaines zones du territoire national, le déploiement du matériel et des personnels.
Denis Kadima note également les contraintes du retard dans le financement des opérations électorales; la volonté politique; la production à temps les lois (réformes électorales); la mutualisation; la crise sanitaire et la logistique qui est, dit-il, est faible.
Domi
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