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Demande de mise en liberté provisoire du journaliste Bujakera : le tribunal va se prononcer à la prochaine audience


Demande de mise en liberté provisoire du journaliste Bujakera : le tribunal va se prononcer à la prochaine audience Les avocats de la défense ont démontré ce vendredi 13 octobre, devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, l’irrégularité qui a prévalu dans la phase d’instruction du dossier de Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint d’Actualite.cd et correspondant de Jeune Afrique et de Reuters. L'un des avocats conseil du Journaliste, Me Ndikulu Yana a expliqué cette irrégularité au micro d'Actualité.Cd : « Il n’y avait pas de citation à prévenu, c’est-à-dire l’acte officiel d’accusation qui est donné à l’accusé pour l’informer des chefs d’accusation. Il n’y en avait pas dans le dossier, mais nous avons accepté de pouvoir comparaître volontairement parce que nous allons nous servir de la requête aux fins de fixation qui contient les mêmes éléments ». L’avocat précise par ailleurs qu'ils ont encore demandé la remise en liberté de leur client. « Nous avons demandé sa mise en liberté soit par la levée de la détention, soit qu’on lui accorde la liberté provisoire. Dans l’un ou l’autre cas. Et le tribunal a accepté de prendre cette affaire en délibéré et de nous répondre à la prochaine audience », a-t-il explique. Selon ses avocats, le délai 15 jours que le tribunal de paix avait accordé pour des besoins d’enquête est vraiment expiré : « je crois que nous sommes à 20 ou 30 jours, donc il est ici totalement en détention irrégulière (...). Donc nous avons demandé à ce que le tribunal constate, vérifie si la détention est régulière. Nous espérons qu’ils vont nous répondre dans les 48h », a déclaré M. Ndikulu Yana. Sur demande des avocats, l’affaire sur le fonds a, elle, été renvoyée au 20 octobre. Arrêté le 8 septembre dernier à l’aéroport de N’djili à Kinshasa puis conduit à la prison de Makala le 15 septembre dernier, Stanis Bujakera est accusé de « faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat », « propagation de faux bruits », et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ».

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