Église catholique : les travailleurs de l'archidiocèse de Kinshasa en grève
Une grogne sociale touche également l’archidiocèse de Kinshasa. Les travailleurs ont décidé de démarrer un mouvement de grève dès ce lundi 8 novembre, selon le mot d’ordre lancé par le syndicat des travailleurs de l’archidiocèse de
Kinshasa.
Dans leurs revendications, ils exigent à leur employeur le paiement de la totalité du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) avant d’évoquer les meilleures conditions de travail.
Dans un document signé, par des syndicalistes, relayé par les médias, on peut lire : « Nous disons non au salaire médiocre et demandons le départ de l’abbé Pérenne Musimu, Économe diocésain, et de l’abbé Dieu-Merci Babakidi, chef de Division Administrative/Ressources Humaines ».
Par contre, une autre structure syndicale a indiqué dans une correspondance que tout travailleur qui se livrerait à une grève sauvage de toutes formes des conséquences légales
Malgré ces menaces, le personnel des services de l’archidiocèse font savoir que la correspondance du
syndicat n’a aucune valeur juridique et n’est source d’aucun droit.
Dans une note circulaire d’octobre 2021 signée par l’abbé Pérenne Musimu Nkunku, l’Économat diocésain, a affirmé avoir désavoué plusieurs permanents syndicaux, déclarés personae non grata dans les installations de l’archidiocèse de Kinshasa.
Il a demandé aux différents syndicats de désigner de nouveaux permanents. Les syndicalistes ont soutenu que « ce n’est pas à l’employeur de désavouer des représentants de ses employés. C’est une voie vouée à l’échec ».
Dieumerci Kalewu
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