EXCLUSIF : le lit du fleuve Congo, cette carrière à ciel ouvert !
Pendant la saison sèche à Kinshasa, les eaux du fleuve Congo se retirent en partie dans certains endroits de son lit. Ce qui laisse ainsi apparaître des îlots pierreux, occasion pour des casseurs d'intensifier leur travail dans ces endroits.
Sur place dans la contrée Mimosas dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, l'un des casseurs s'est confié ce samedi 30 juillet à Laplumeinfos.net sur leurs métier et activités dans ces îlots de circonstance.
Femmes, hommes, jeune garçons ou filles, voire des enfants ! Toutes les catégories d'âges sont représentées dans ces carrières en plein milieu du fleuve.
Ces gens, dont la plupart sont des casseurs des pierres y travaillent au quotidien pour leur gagne-pain. Les masses des pierres sont cassées à la main au moyen d'un gros marteau, cela avec tous les risques qui vont avec.
Guylain*, l'un des casseurs des pierres rencontré sur place, mentionne quelques risques liés à leur métier notamment, des blessures qui surviennent lors des éclatements des pierres, des risques de crevaison d'oeil ou pire, la mort, etc.
Ce casseur explique que ces carrières bien que se trouvant au cœur du fleuve, appartiennent à des individus qui auraient acquis la permission auprès des autorités étatiques. De ce fait, eux sont des simples exploitants qui sont obligés de payer une somme aux propriétaires proportionnellement à leurs productions mensuelles.
« Ces carrières appartiennent à des particuliers. Nous y entrons pour extraire des pierres moyennant une quotité versée au propriétaire », a-t-il fait savoir.
Les moellons produits dans ces carrières sont vendus par tonne. A l'heure actuelle, 10 tonnes coûtent 130 dollars américains.
A en croire Guylain*, les propriétaires de ces carrières sont majoritairement des grands hommes d'affaires Congolais...
(*) Le prénom a été modifié.
Josh Mut
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