La Plume Infos

A Kinshasa, certaines prophéties sont à la base de plusieurs ruptures, confusions et disputes au sein des familles. La rédaction Laplumeinfos.net a rencontré samedi 24 octobre une victime des charlatans. « Je suis victime d’une mauvaise prophétie. On m’a dit que mon mari était de la Rose croix et qu’il cherchait quelqu’un à sacrifier », relate Mme Chantal. La prophétie est arrivée après plus de 10 ans de mariage. Chantal y a cru. Elle y a prêté foi, corps et âme. « J’en ai parlé à ma famille. Mes frères et sœurs m’ont conseillé de quitter mon mari. Et j’ai pris la décision de quitter mon mari. Il m’a dit qu’il n’était pas de la rose croix, mais je ne l’ai pas cru », relate-t-elle. Chantal a pris une grave décision : elle a divorcé de son mari. Elle est rentrée vivre chez ses parents. Après quelques années de divorce, elle regrette sa décision. « Je regrette, je n’aurais pas dû quitter mon mari. J’aurais dû assumer, surtout que j’avais déjà accepté de vivre avec lui », sanglote Mme Chantal. Commentant cette question des prophétie, M. Norbert un chrétien fervent conseille : « la prophétie est bonne, mais elle ne doit pas être donnée à l'Eglise au vu de tous parce que toutes personnes ne disposent pas de la même écoute, il y'a quelques-uns qui se font un sujet de moquerie par leur propre famille et par leur entourage juste parce que le message est mal interprété. » « Le problème se pose plus au niveau des prophètes quand ils disent : Dieu m'a dit qu'elle n'est pas la femme de ta vie ou l'homme de ta vie, carrément il y'a confusion », dit-il. Keren Mbuyi/Stagiaire de l’UPN.