Kasaï Central : La Société Civile rappelle à Tshisekedi ses promesses à Kananga
Dans une déclaration à trois volets, le samedi dernier, le Coordonnateur provincial de la société civile du peuple, Emmanuel Iza Kabukapu, constate avec étonnement que la ville de Kananga est toujours dans le noir, malgré l'acquisition par la Société nationale d'électricité (SNEL/Kananga) de quelques groupes thermiques.
Ces engins de la SNEL ne peuvent pas fonctionner faute des carburants.
Pourtant, le Chef de l'État avait déclaré, lors de son séjour à Kananga, qu'il mettrait toutes les batteries en marche pour que la ville de Kananga soit électrifiée en attendant le finissage des travaux des chutes Katende et de quelques barrages.
Le Coordonnateur de la Société Civile du Peuple demande à Tshisekedi d'instruire le Gouvernement central de doter régulièrement la SNEL en gasoil.
Dans l'autre volet, le numéro un de cette structure salue le passage du Président, car juste après, la société CREC-7 a multiplié les efforts dans l'asphaltage des 18 avenues retenues dans le projet Tshilejelu.
Cette structure de la société civile constate avec satisfaction que 8 de ces avenues sont déjà assainies et n'attendent que le bétonnage ou l'asphaltage.
La population souhaite, par ailleurs, que la société CREC-7 et l'OVD qui est maître d'ouvrage se mettent ensemble pour que les 36 mois consacrés à ces travaux du projet Tshilejelu soient respectés et que toutes les 18 avenues retenues soient totalement asphaltées.
Enfin, s'agissant de l'affaire de François Beya, la société civile du peuple souhaite que le sort de l'ancien chef de sécurité du Chef de l'Etat soit connu de tous dans un procès public en vue de dissiper les inquiétudes de la population centre-kasaïenne.
Emmanuel Iza Kabukapu wa Kasende voudrait également que l'État de droit que prône le Président de la République soit respecté en l'envoyant auprès de son juge naturel pour établir sa culpabilité, au lieu de le garder depuis un mois dans les installations de l'ANR sans jugement sur son atteinte à la sûreté de l'Etat dont il est reproché.
Crispin Phocas MAYIMBU
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