Kinshasa : la rentrée des classes et la reprise de la pénurie aiguë des transports en commun
La rentrée scolaire est marquée aussi par une difficulté énorme des transports en commun à Kinshasa.
Le lundi comme ce mardi 6 septembre, les Kinois ont fait de longues files pour quitter les écoles et lieux de travail et rentrer dans leurs domiciles.
Les parents ont, certes, préparé la rentrée des classes, mais ils ont oublié le paramètre « moyens de déplacement des masses » qui ne dépend pas de leur bon vouloir, mais bien des pouvoirs publics.
A la base, la baisse sensible de la réserve des carburants au pays. Le ministre des Hydrocarbures annonce que la situation sera réglée d'ici le 14 septembre prochain. Un bateau de ravitaillement est en route vers le port de Moanda.
Des fils des véhicules et motos sont observés devant les stations-service. Plusieurs d'entre eux ne sont pas servis à cause de la rupture de stock.
Les conducteurs les plus avisés qui avaient des réserves se sont comportés en princes. Ils ont augmenté les prix des courses. Les plus malins se sont donnés aux demi-terrains.
Tenez, pour une course de Pompage-Kintambo qui revient habituellement à 500 FC, elle est passée à 1000FC.
Des motards vont jusqu'à tripler les prix de courses. Tout ceci, sous l'œil impuissant des autorités.
La rentrée scolaire tombe donc dans cette soupe indigeste, qui contraint des milliers d’élèves et leurs parents à emprunter la « ligne 11 » avec tout ce que cela implique en termes de gaspillage de temps et d’énergie.
Les élèves placés dans des bonnes conditions d’étude profiteraient énormément de ce temps gaspillé sur les arrêts et dans les embouteillages pour revoir les copies de leurs leçons et les approfondir.
Dime
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