La Nationale n°1 menacée par la progression de l'érosion La route Nationale 1 est menacée par la progression d'une érosion située à quelques mètres de cette unique artère principale reliant les communes de Mont-Ngafula à Ngaliema en passant par Selembao. Après la pluie de la nuit de dimanche et celle de mardi 05 novembre le constat est alarmant. Ce qui pousse les habitants du coin à qualifier le ministère des infrastructures a travers ses services notamment l'OVD et l'entreprise chinoise Crec 8 d'être de complice de cette situation. Ces derniers condamnent la suspension des travaux de construction d'un collecteur des eaux des pluies destiné a freiner les menaces de coupure de cette importante voie. "Avec la reprise des pluies à Kinshasa, ce collecteur inachevé avec ces eaux recueillies constitue désormais un danger permanent contre leurs habitations ainsi que la nationale numéro 1," s'indignent-ils. "Construire sans achever c'est detruire. C'est vraiment regrettable, très regrettable si le gouvernement censé donner l'exemple, ne sait achever les travaux de construction d'un collecteur qui doit sauver la route numéro 1 au niveau de l'arrêt zappé et nous les populations riveraines", renchérit un résident. Ce dernier s'est dit écoeuré de constater l'arrêt de travaux pendant la saison sèche pourtant moment propice pour parachever la construction de ce grand collecteur. "Les Chinois nous ont promis après l'interruption des travaux de revenir à la saison sèche pour continuer les travaux. Ils ne sont jamais revenus. C'est vraiment irresponsable de la part des dirigeants", ajoute-il en s'interrogeant sur la reprise des travaux. "Là où ils avaient arrêté leurs travaux, il y a encore une érosion qui se crée. L'eau qui est en train de se verser là en bas creuse encore en profondeur. C'est comme il y a une érosion dans une érosion. Il y a des fissures à certaines maisons, le ravin remonte encore vers la route principale, on se demande quand vont ils revenir?" Se questionnent les populations riveraines. En informel, une source de l'OVD deplore et regrette aussi que ceci n'est qu'un cas parmi tant d'autres la plupart des chantiers prefinancés par les entreprises chinoises, connaissent un arret faute de financement de la part du gouvernement La partie de la nationale numéro 1 qui est menacée se trouve à hauteur de l'arrêt zappé.
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