Liberté provisoire refusée au journaliste Stanis Bujakera La demande de liberté provisoire du journaliste Stanys Bujakera en détention préventive depuis près de deux mois pour six chefs d’inculpation dont ceux de “propagateur de faux bruit” et de “faux en écriture, falsification des sceaux de l’État", a été rejetée une nouvelle fois par la justice congolaise. Après plusieurs refus, les avocats du directeur de publication adjoint d’ACTUALITE.CD et correspondant de Jeune Afrique avaient fait une nouvelle demande de liberté conditionnelle au cours de la troisième audience vendredi 3 novembre dernier. Le conseil du journaliste avait aussi demandé une contre-expertise du rapport du parquet. Et ce, au regard des multiples contradictions de l’accusation. Par ailleurs, il a également invité tribunal de réquisitionner l’ANR afin d’obtenir le sceau original du document à la base de son arrestation. Le tribunal va se prononcer le 17 novembre sur la demande de contre-expertise. Détenu depuis le 8 septembre, Stanis Bujakera croupit en prison depuis près de deux mois. La justice congolais l'accuse six chefs d’inculpation dont ceux de “propagateur de faux bruit” et de “faux en écriture, falsification des sceaux de l’État”. Pour Reporters sans frontières (RSF), le journaliste n'est pas l’auteur de la note dont on l'accuse. Selon son enquête, plusieurs témoins ont assuré que la note que le journaliste est accusé d’avoir fabriquée et transmise à la rédaction de Jeune Afrique venait bien des services de renseignement congolais.
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