Lutte contre le tribalisme : Félix Tshisekedi appelle à une interpénétration ethnique positive
C’est depuis un axe de temps que le tribalisme est de plus en plus mentionné dans la sphère politique et publique congolaise. C’est face à la résurgence de cette réalité dépravante dans la société Congolaise que le président de la République, Félix Tshisekedi, a, au cours de la quarante-neuvième réunion du Conseil des ministres, appelé à la participation collective en vue de barrer la route au tribalisme.
Cet appel du Chef de l’Etat intervient comme un renfort, après que certains acteurs sociaux ont manifesté une volonté similaire en l’encontre de cette réalité.
Partant d’une approche historique du pays, le Président de la République a démontré qu’à chaque fois le discours tribaliste refait surface, cela cause la détérioration de l’unité et de l’identité nationale.
Et d’alerter que cela mène aussi à l’écoulement de sang. Dans une optique d’unité nationale, Félix Tshisekedi a martelé que la Constitution de la République garantit à tout citoyen le droit d’habiter partout où il veut sur le territoire national.
A cet effet, le Chef de l’Etat a invité les différentes composantes sociétales en l’occurrence, les leaders politiques, les responsables religieux et la société civile à s’investir dans lutte anti tribalisme. Il les appelle, ainsi, à favoriser « une interpénétration ethnique positive, qui est une richesse nationale pour le pays et un rempart pour son émiettement ».
Dans ce sens, le Président de la République est pleinement convaincu que la RDC a toujours puisé sa force dans l’interfécondité interculturelle et interethnique.
Pour faire face au tribalisme, Félix Tshisekedi a requis la mise en place premièrement d’un arsenal des mesures légales répressives envers les auteurs de l’incitation à la haine et au tribalisme.
Et deuxièmement, l’initiation des cadres des discussions tels que l’organisation des dialogues intercommunautaires en y associant les chefs coutumiers et développer des projets culturels associatifs et sportifs intégrateurs qui renforceront la cohésion sociale, l’esprit patriotique et l’unité nationale.
Pour ce faire, le président de la République compte sur les propositions du vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, de la Ministre de la Culture et Arts, du Ministre de la jeunesse, et du Ministre près le Président de la République.
TRIBALISME, UN DÉBAT DE BAS ÉTAGE
Par ailleurs, cette sensibilisation du garant de la nation congolaise contre le tribalisme intervient à l’heure où certains acteurs sociaux ont engagé la même la lutte. C’est le cas de Michel Loriel Tendu, qui récemment, s’est adressé à ses compatriotes, dans une déclaration personnelles rendue publique.
Le tribalisme, c’est un débat de bas étage, avait signalé Michel Loriel. Il a exprimé son constat amer : « le congolais est un homme distrait, un enfant qui ne mérite pas ce pays, où devrait déjà couler le lait et le miel ».
Michel conçoit mal, le fait que le congolais continue jusqu’à ce jour à s’éterniser sur des échanges improductifs en l’occurrence, ceux relatifs aux tribus.
« C’est de la folie, folie furieuse » s’était-il agacé. Et de poursuivre en étalant sa surprise due au fait que face à cet état des choses, personne ne se lève pour empêcher cela.
Josh Mut
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