Malueka : deux jeunes meurent après la prise de la dose de « Bombé »
La drogue « Bombé » enregistre déjà des cas de mort à Kinshasa. Deux jeunes, à Malueka, dans la commune de Ngaliema, ont rendu l’âme dans moins d’une semaine après avoir pris le fameux « Bombé ».
Le premier, Jonathan, est mort le lundi de la semaine passée et le deuxième, Mulume, est mort la nuit du lundi 25 au mardi 26 octobre.
Jonathan était en pleine convalescence après avoir connu un accident. Son médecin lui avait prévenu de s’abstenir de « Bombé » jusqu’à la fin du traitement.
Malheureusement, selon les informations recueillies sur place, Jonathan n’a pas observé les conseils de son médecin. Il a vite repris ses doses de drogue juste après un bref moment d’hospitalisation. Ce qui l’a conduit à la mort à la suite d’une crise.
Mulume, motard et père de deux enfants, est décédé à la suite d’une crise après avoir pris ses doses de « Bombé ». Sa femme témoigne que son mari s’est endormi pendant près de 48 heures juste après qu’il avait pris cette drogue.
La jeune dame a fait savoir qu’elle s’est rendu compte juste après que Mulume avait déjà fait une crise. Ce jeune motard et mécanicien a rendu l’âme dans un centre de santé le plus proche.
Le mardi 26 octobre dans la matinée, un autre jeune, Chando, s’est évanoui pendant qu’il prenait sa dose de Bombé. Il a retrouvé ses états après une séance de prière organisée par ses sœurs et frères.
On craint fort que cette expérience ne le pousse pas à abandonner cette drogue. Ses sœurs racontent que Chando avait été interné il y a deux mois dans un centre le plus proche après une overdose.
« Bombé » est une nouvelle drogue fabriquée à base des résidus des tuyaux d’échappement des véhicules mélangés avec d’autres produits pharmaceutiques tels que Nutriline. Après la prise de cette drogue, les jeunes dorment ou se grattent, d’autres pleurent ou rient. C’est l’état d’inconscience qui s’installe. Ce sont là les effets les plus constatés.
Le consommateur de cette drogue adopte aussi d’après un constat, un comportement bizarre, il n’a plus conscience de la propreté, il devient tout sale. Cette drogue se négocie entre 2500 FC et 3500 FC.
Le Gouvernement avait pris des mesures pour lutter contre cette drogue, mais l’engouement avec lequel travaillait les éléments de la police dans la traque des consommateurs et vendeurs de « Bombé » n’est le même. Cette drogue continue pendant ce temps à détruire la jeunesse. Voilà que l’on compte déjà des morts.
Dieumerci Kalewu
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