Marche de Lamuka à Kinshasa : 3 élèves tués et 4 blessés (témoignages)
Trois élèves de l'école Luka dans la commune de Masina (Kinshasa) précisément à Pascal ont été tués, samedi 24 avril, lors de la marche pacifique organisée par la plate-forme Lamuka. Selon les manifestants qui donnent ce bilan, quatre autres personnes ont été blessées.
Ces manifestations accusent la Police nationale congolaise (PNC) d'être à la base de ces incidents.
« Le monde entier connaît que la marche de la coalition Lamuka est pacifique, c'est au niveau de Pascal là où se trouve l'école Luka qu'un officier de la Police a donné l'ordre qu'on tire à bout portant sur les manifestants. Malheureusement, 3 élèves de cette école ont trouvé la mort sur place », a dit un militant au micro de Laplumeinfos.net
De son côté le secrétaire général de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), Devos Kitoko interrogé par nos confrères de 7SUR7.CD sur le bilan de la répression policière, parle de 4 militants blessés grièvement.
« Les militants sont blessés, il n'y a pas de mort. Jusque-là, nous avons au niveau d'AKRAM 3 militants grièvement blessés, il y a un qui a perdu son œil. Au niveau de l'hôpital Roi Baudouin, on a amené un autre militant qui a eu la balle au niveau de la jambe. Il y a des équipes qui sont parties là-bas pour aller porter secours », a-t-il déclaré.
À en croire le secrétaire général de l'ECIDé, d'autres cas d'arrestation sont signalés en provinces.
« Au niveau d'Uvira on a arrêté un autre camarade et à Kisangani on en a arrêté à peu près 5. Nous sommes en train de faire le monitoring », a-t-il ajouté.
Devos Kitoko a, par ailleurs, indiqué que ce bilan est provisoire, c'est à fin de journée que sera révélé le bilan réel de la répression de la marche de ce jour.
Martin Fayulu et Adolphe Muzito, deux membres du présidium de LAMUKA, ont pris part à la marche pacifique de Lamuka.
Cette marche avait pour objectif, selon les organisateurs, de dénoncer les massacres des civils dans l'Est de la République démocratique du Congo et apporter un soutien aux populations victimes de ces actes commis par des groupes rebelles dont les ADF.
Dominique Malala
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