Les agents de l’ordre, supposés réguler la circulation routière se transforment en agent de désordre, ou créateurs d'embouteillage. Le constat a été fait dans jeudi 22 octobre à l’arrêt Laloux (Delvaux) dans la commune de Ngaliema à l'arrêt. La police de circulation routière qui y est placée devraient se rassurer que leur travail soit très bien fait : aider les passants à traverser la chaussée, ou bien guider les conducteurs. Cependant, nombreux parmi les agents commis à cet endroit n'assument pas leurs responsabilités dans sa totalité. Ils se donnent corps et âme et se concentrent à demander de l’argent. Une pratique appelée « mbote ya likasu » ou « madesu ya bana ». En effet, certains conducteurs des privés ou des taxi-bus remettent parfois un minimum de 500 Fc à ces agents. Toutes les voitures sont ciblées : « Ketch », les véhicules 4x4, etc. Pendant cette pratique malheureusement, d’autres véhicules attendent, faisant la file et c’est le début des embouteillages. Junior Mutombo, un chauffeur de taxi âgé de 28 ans, se dit victime de cette pratique. Il relate que cette pratique est devenue comme une sorte de commerce, voire « une séance d'offrandes » pour les roulages. « Pour ceux qui conduisent des taxis lorsque tu donnes difficilement ce qu'ils te demandent, ils auront les yeux sur toi et seront très dur lorsque tu commets une erreur, une infraction », témoigne-t-il. Ces différentes réalités salissent l'image des autorités. D’un autre côté, ils profitent d'une erreur moins grave parfois même pardonnable dans le but de soutirer de l'argent à la personne qui conduit. Ils ignorent les passagers qui se trouvent parfois dans l'incapacité de traverser d'eux même, se désole Junior Mutombo. Les passagers se plaignent du comportement de ces agents et demandent à ce que les autorités prennent en compte cette situation et qu'ils prennent en charge tous ces agents qui font cette pratique. Theresia Nzau/Stagiaire de l’UPN.
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