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Modernisation de la RN1 : Safrimex s’engage à réparer l’affaissement survenu sur l’avenue Lulua Un affaissement est apparu il y a quelques jours sur la Route Nationale n°1, au niveau de la Galerie du Cinquantenaire, non loin du Grand Marché de Kananga. L’incident s’est produit sur l’avenue Lulua, dans le cadre des travaux de modernisation des 11 kilomètres du tronçon reliant le rond-point Notre-Dame à l’aéroport de Kananga. Selon le directeur technique de Safrimex, l’ingénieur Paulin Mukendi, cet affaissement serait dû à des facteurs extérieurs indépendants de la qualité des travaux réalisés. Il rappelle que près de 2,5 kilomètres du tronçon ont déjà été asphaltés, mais que certaines protections latérales indispensables ne sont pas encore mises en place. « Nous tenons à éclairer la population bénéficiaire : cet affaissement n’est pas lié à une mauvaise qualité des matériaux. Une chaussée doit être protégée contre les infiltrations d’eau. Lorsque l’eau pénètre par les bordures et stagne dans les matériaux, elle affaiblit la structure et peut provoquer un affaissement, comme c’est le cas ici », explique-t-il. L’ingénieur Mukendi souligne également que certains ouvrages essentiels, notamment les trottoirs, n’ont pas encore été intégrés dans le projet initial, malgré plusieurs rappels adressés au maître d’ouvrage. Face aux inquiétudes exprimées par les usagers, Safrimex assure qu’elle interviendra dans les meilleurs délais pour réparer la zone touchée. « Nous allons rouvrir la partie affaissée, la retravailler et rétablir sa planéité. La population peut être rassurée : nous prenons pleinement en charge ce problème », promise le directeur technique. Il rappelle par ailleurs que l’ensemble des travaux de Safrimex Sarlu est réalisé sous le contrôle de missions de surveillance, et que les matériaux utilisés pour les différentes couches de la chaussée sont systématiquement analysés par le laboratoire de l’Office des Routes. L’entreprise pointe aussi certaines causes aggravantes sur le terrain : la présence d’un seul caniveau sur ce segment, l’obstruction des drains par des résidus de chantier provenant d’un bâtiment en construction voisin, ainsi que des chenaux privés déversant directement les eaux sur la chaussée. Crispin Phocas MAYIMBU