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Ngaliema : regain de l’insécurité sur la route Matadi, malgré la proximité des bases de la police Les usagers de la route Matadi dans la commune de Ngaliema, dénoncent le regain d'insécurité ces derniers jours sur cet axe routier. Selon les témoignages, des cas de vol sont enregistrés presque chaque nuit. Parfois, ces cas se soldent par des dégâts graves. Ces usagers interpelle les autorités tant au niveau local, provincial que national, pour mettre fin à cette insécurité. Dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 novembre, les brigands communément appelés Kuluna ont brutalisés un jeune taximan moto pour le ravir la moto au niveau de l'arrêt Lalou à Delvaux (Ngaliema) connu comme point chaud. Tout ceci à moins de 100m de là où se trouve le bureau de la police de Mbata qui ont brillé par leur absence du début à la fin de l'événement. Quelques jours avant, c'était au tour du journaliste de Laplumeinfo.net, Manassé Dibwa, de faire le frais de ces mêmes brigands. Cette fois-là, à quelques mètres d'un poste de la police. INSUFFISANCE DES ÉLÉMENTS, LA SUPERCHERIE DE BUREAUX DE LA POLICE Dans beaucoup de fois que les populations sollicitent l'intervention de la police, l'argument le plus utilisé c'est l'insuffisance des éléments de la police. Ainsi à défaut d'intervention, les populations se livrent à elles-mêmes. D'où l'appel au renforcement des éléments de la police afin de pallier ce problème d'insécurité auquel elles font face. RÉSIDENCE, LA BASE ARRIÈRE DES BRIGANDS A en croire certaines indiscrétions, les Kuluna opérant à Delvaux, Camp Luka et Bolikangu trouvent refuge à la maison délaissée construite par l'ancien président Mobutu. Jusque-là aucune descente de la police sur ce refuge de ces jeunes brigands n'est signalé. Profitant de l'inaction des policiers ces brigands continuent à perpétrer leur sale besogne au grand-dam des populations et ce, dans des routes principales. LA PATROUILLE ET LE BOUCLAGE, LE VŒU DES POPULATIONS Le problème de l'insécurité perpétrée par les kuluna notamment, s'observe presque à tout Kinshasa. Dans la plupart des cas, les populations souhaitent la reprise de patrouille régulière et le bouclage. Tel est le vœu principalement des populations de Mont-Ngafula où l'équipe de l'ASBL UNAJAC procède, depuis près d'un mois, sur instruction du bourgmestre Severin Lumbu, au diagnostique communautaire en vue d'obtenir de populations des renseignements sur les problèmes du milieu notamment sur l'insécurité. MDM