Eau potable au robinet

Nord-Kivu : 300 mille habitants de Goma et Nyiragongo bénéficieront de l’eau potable (CICR)


Nord-Kivu : 300 mille habitants de Goma et Nyiragongo bénéficieront de l’eau potable (CICR)

Peut-être vers une solution en eau potable dans la ville de Goma et une partie du territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu. Ils sont au moins 300 mille habitants de l’ouest de la ville de Goma et d’une partie du territoire de Nyiragongo, qui seront bientôt servis en eau potable suffisante.

Ce sera par le truchement d'un projet de cinq ans, initié par le CICR. 

Pour ce  faire, le gouverneur de province du Nord-Kivu, le général Constant Ndima et le chef de programme du CICR/Nord-Kivu, Roman Machover se sont mis d'accord pour parapher un protocole.  C'était mardi 16 novembre 2021, dans la ville de Goma.

Selon l'organisation CICR, ce projet d’un budget de 40 millions de dollars sera exécuté en plusieurs étapes. Tout de même, CICR rassure que la première partie du financement sera affectée dans les études du projet.  

« La première partie du budget qui va être d’environ 10 millions, va permettre de faire les études qui cherchent aussi à trouver les meilleures sources d’approvisionnement d’eau et qui donc, du coup, peut faire descendre le cout. Et ensuite, on estime de manière globale à 30 millions la deuxième partie du projet. Après, si c’est un peu plus ou si c’est un peu moins, on ajustera, en fonction de besoins », brosse Roman Machover, chargé de programme.

Par ailleurs, celui-ci ajoute que ce qui reste important, ce sont les besoins de la population, et le fait que le CICR soit capable de répondre à ses besoins. 

« En fait, les études ont commencé, les études avec la population, ainsi que les appels d’offre notamment pour le projet direct. C’est qui est important aussi c’est justement par ce qu’on sait que la population a besoin de l’eau tout de suite, on a aussi des travaux d’urgence, qui sont faits pour pouvoir répondre à une partie de la demande, dès maintenant. Ça a été le cas, notamment lors de l’éruption volcanique. Mais, en revanche, les grandes infrastructures vont prendre beaucoup plus de temps, trois à quatre ans, et c’est ça ce qui va s’étaler sur le temps », a-t-il conclu devant la presse Gomatracienne. 

Cedrick Sadiki Mbala

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