Nord-Kivu : l'ONG SOPROP assiste les victimes des violences sexuelles et autres crimes contre l'humanité à Goma
L'ONG SOPROP (Solidarité pour la Promotion sociale et la Paix) est venue en aide aux victimes de crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Nord-Kivu. C'était à l'issue d'une activité organisée vendredi 02 juillet au centre médical de ladite organisation, situé au quartier Katoyi vers l'endroit communément appelé Katindo, en commune de karisimbi.
Les bénéficiaires de cette assistance sont venus des territoires de Masisi, Rutshuru, Nyiragongo et de la ville de Goma.
Cependant, le plan qui a été établi par le chef chargé de projet était d’inviter tous les bénéficiaires qui ont suivi les formations en Vannerie et coupe et couture à Goma.
Pour la coupe et couture par exemple, tous les bénéficiaires ont reçu des kits de réinsertions dont la composition est élucidée ci-après :
1 Machine à coudre,
1 Pédale,
1 Paire de ciseaux,
1 boite de file,
1 boite d’aiguille,
1 boite d’huile de machine.
Concernés par la Vannerie, les bénéficiaires obtenaient respectivement 3 roulons de ficèles, 1 Bâche, 1 Paire de ciseaux, et 1 Boite de lame de rasoir.
Globalement, ce projet vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Survivants des Violences et autres Crimes contre l’humanité par leur réhabilitation sur les plans médical, psychologique et socioéconomique dans la province du Nord Kivu, notamment dans les Territoires de Masisi, Rutshuru, Nyiragongo et de la Ville de Goma pendant 5 ans. Ce dernier est appuyé financièrement par le fonds au profit des victimes/CPI.
Dans l'autre onglet, ce projet a pour but d'assurer la réinsertion socio-économique des victimes de Violences sexuelles et autres crimes contre l’humanité pour leur autonomisation au sein de leurs familles et communautés dans les zones de santé des territoires de Masisi, Rutshuru, Nyiragongo et de la Ville de Goma.
Satisfaits, les bénéficiaires invitent à leur tour la SOPROP à ne pas baisser le bras, car les crimes contre l'humanité et violences sexuelles sont récurrents dans cette partie de la RD Congo, longtemps secouée par des énormes troubles inhumaines liées à l'insécurité grandissante.
Cedrick Sadiki Mbala
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