Le phénomène « Tia Fouin » semble beaucoup intéresser les Kinoises. Il consiste à donner du volume au niveau des fesses, sa méthode d’utilisation dépend de la préférence et de l’attente de chacune de ces filles. Certaines d’entre elles portent la petite culotte en forme de fesses communément appelé “boutchou” soit par des injections du vitamine C4 et par l’utilisation de l’épice culinaire en forme de cube. D’autres qui veulent que les fesses aient l’air plus naturelles et plus grosses font recours aux femmes traditionnelles telle que « Maman la Reine Mwana ya Mungala, Maman Israël la joie » pour une « recette magique » de grand-mère. A l’Université pédagogique nationale (UPN), plusieurs étudiantes interrogées sur ce sujet pensent qu’avoir les fesses arrondies est parmi les critères de choix des hommes. « Les hommes de Kinshasa préfèrent plus les gros postérieurs. Ils aiment ça. Je le sais. C’est ce qu’ils disent dans leurs conversations et nous remarquons que quand une taille imposante passe devant eux, tous, se retournent pour contempler », relate une étudiante qui préfère garder l’anonymat. Laura Banza, une autre étudiante pense que se faire grossir les fesses dépend d’une femme à une autre. « Si les Kinoises ne se sentent pas belles avec leurs fesses naturelles (même petites), c’est parce qu’elles ne sont pas sûres d’elles », estime-t-elle. Celles qui gonflent leurs fesses sont des complexées, renchérit Odette Makiese. « Toutes ces filles qui portent soit le boutchou ou qui se font grossir les fesses par des injections n’ont pas confiances en Dieu qui les a créés, la beauté d’une femme ne dépend pas de la grosseur de ses fesses », a-t-elle précisé. De son côté, Merveille Singa, fait savoir qu’il y’a rien de démoniaque et d’anormal à cette pratique, tout le monde devrait simplement apprendre à respecter le choix de tout un chacun. Nada Mpiusi dit que si elle porte le boutchou c’est parce que sa fesse du côté gauche et plus petite que celle du côté droit, alors, le boutchou la permet de masquer cette imperfection. C’est presque le même son de cloche pour Flore Longomba. Elle relate que maintenant qu’elle a fait recours au « Tia Fouin », elle se sent plus sûre d’elle, donc, il n’y a rien de démon en ça. Certains hommes par contre encouragent cette pratique, c’est le cas de M. Nsimba qui indique qu’une femme sans fesses ne pas agréable à toucher. Pour lui, une femme doit nécessairement avoir de grosses fesses pour charmer les hommes. Nkwanga Futi Ketsia
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