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Pluies meurtrières à Mushie, Kinshasa ralenti par une pluie modérée Une pluie diluvienne jeudi 25 septembre au soir accompagnée de vents violents s’est abattue sur la cité de Mushie, dans la province de Maï-Ndombe, provoquant d’importants dégâts matériels et semant la désolation. Dans la capitale Kinshasa, une pluie pourtant modérée tombée dans la nuit a suffi à perturber le quotidien de milliers d’habitants. À Mushie, plusieurs maisons se sont effondrées, des toitures ont été arrachées et des infrastructures scolaires et religieuses endommagées. Même la résidence du chef de la cité n’a pas été épargnée. La population est sous le choc : familles en pleurs, enfants désorientés, commerçants ruinés. « Tout est parti en quelques minutes, nous avons tout perdu », témoigne un habitant. Le député élu de Mushie, Freddy Bonzeke, s’est rendu auprès des victimes. Il a annoncé que ses équipes de volontaires poursuivent le recensement des sinistrés et l’évaluation des dégâts. Le bilan provisoire reste incertain, aucun chiffre officiel n’ayant encore été communiqué. Dans la capitale, la pluie tombée dans la nuit n’avait rien de comparable à la violence observée à Mushie. Mais ses conséquences n’en ont pas moins paralysé la circulation. Le pont Ngunza, situé sur la route Elengesa et reliant les communes de Makala et Ngiri-Ngiri, a été envahi par la boue et divers immondices charriés par les eaux. Ce vendredi matin, les habitants ont dû faire la queue pour traverser ce passage vital, révélant une fois encore la vulnérabilité des infrastructures urbaines de Kinshasa, même face à des pluies modérées. Il y a trois semaines, le ministère provincial de l’Intérieur de Kinshasa avait déjà demandé aux habitants des zones à risques de se mettre à l’abri, sur la base des prévisions de la Mettelsat annonçant des pluies violentes. Pour rappel, en avril dernier, de fortes pluies avaient provoqué d’importantes inondations, de nombreux dégâts matériels et des pertes en vies humaines dans la capitale. Ces deux épisodes, de nature différente mais aux conséquences bien réelles, rappellent la fragilité des villes congolaises face aux intempéries, qu’elles soient violentes ou modérées.