Prétendue torture des détenus à Kaniama Kasese : le commandant du service national tait les rumeurs
Le général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du service national a éclairé l'opinion, dans une communication du lundi 15 août, au sujet d'une prétendue torture des détenus au centre pénitentiaire de Kaniama Kasese.
Cet officier de l'armée a précisé que ces rumeurs découlent de la manipulation de l'opinion à des fins politiques pour ternir l'image de ce centre, qui du reste, redonne le sourire aux détenus (ex kuluna).
Réagissant sur la vidéo circulant dans la toile et qui montre des ex Kuluna passés à tabac, Jean-Pierre Kasongo a fait savoir que ces images remonte à 2020. Et de préciser le contexte.
« Ces jeunes voulaient reprendre la criminalité avec notamment, le vol des vaches, des maïs, et même des biens dans des champs particuliers (...) Ces enfants sont allés voler dans le champ du gouverneur (...) Leur commandant de bataillon a pris connaissance de cette nouvelle et il a usé de ses prérogatives pour un rappel à l'ordre. Cette punition était une leçon pour éviter que ce genre d'immoralité se reproduise », a-t-il déclaré.
Finalement, le responsable du service national a révélé que la rééducation des détenus dans ce centre est confié à d'autres détenus et non aux policiers ou militaires.
« Ces voleurs ont été punis devant tous les autres bâtisseurs. Il y'a une équipe des bâtisseurs que nous appelons bâtisseurs-policiers. Ce sont eux qui sont chargés de rééduquer les autres. Il ne s'agit pas d'une torture. Il s'agit plutôt d'une forme de rééducation (...) Ce ne sont pas des militaires ou policiers qui rééduquent ces jeunes, Ce sont leurs propres collègues », a-t-il renchéri.
Josh Mut
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