Procès EPST : le ministère public requiert 20 ans des travaux forcés contre les deux prévenus
Le ministère public et la partie civile ont demandé dans leur réquisition au juge, de condamner à 20 ans des travaux forcés, Djamba Michel, inspecteur général de l’EPST et Delon Kampay, directeur national du SECOPE. C'était ce vendredi 12 mars 2021 à la prison centrale de Makala à Kinshasa, à l’issue de la troisième audience de ce procès.
Le juge de ce procès sur le présumé détournement des fonds de la gratuité de l’Enseignement et au Service de contrôle de la paie des enseignants (SECOPE) a, quant à lui, promis de prononcer son verdict dans le délai légal.
Il sied de signaler que le ministère public a aussi sollicité de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, siégeant en chambre spéciale à la Prison centrale de Makala, de condamner les deux prévenus à 5 ans de privation des droits de vote et d’éligibilité à tous les niveaux électoraux. Ceci est contesté par les avocats des prévenus, en raison du manque de preuves de culpabilité présentées devant la Cour comme faisant partie des éléments de détournement.
Selon un des avocats conseils de Djamba Michel, le ministère public a confondu précipitation et vitesse en amenant devant la Cour leur client sans éléments probants. Il démontre concernant, par exemple, le dossier du présumé détournement de 560.400.000 FC, que le ministère public a brandi des éléments ne correspondant pas aux dates mentionnées par lui-même, à l’extrait de la citation directe.
Après plusieurs moyens de défense développés au cours de ces audiences, les parties prévenues estiment que la Cour dira le bon droit en acquittant leurs clients, incarcérés depuis le mois de février à la Prison centrale de Makala.
Dominique Malala
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