Profanation des églises catholiques : “Le vandalisme et la violence n’ont aucune place dans le Congo d’aujourd’hui” ( Sama Lukonde)
À travers un court message publié via ses réseaux sociaux ce lundi 02 août, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde dit au nom de son Gouvernement, condamner “fortement les actes de profanation, de violence et de vandalisme” contre de la résidence du Cardinal Fridolin Ambongo à Kinshasa et des églises Catholiques au Kasaï.
“Le gouvernement de la république condamne fortement les actes de profanation, de violence et de vandalisme qui ont été observés à Kinshasa et à Mbuji Mayi contre l’église catholique”, écrit-il.
“Le vandalisme et la violence n’ont aucune place dans le Congo d’aujourd’hui”, conclut-il.
Pour rappel, dans un communiqué publié dimanche 01 août, l'archevêché de Kinshasa a invité, tous les fidèles catholiques à rester vigilants et d'intensifier des prières pour empêcher la dégradation du patrimoine ecclésial.
Cet appel fait suite, à une manifestation organisée le même dimanche devant le centre Lindonge ainsi que devant la résidence du cardinal Fridolin Ambongo, par un groupe de jeunes non autrement identifiés et aussi dans la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, où l’église Cathédrale a été saccagée le samedi 31 juillet dernier par la population.
Ils ont, peut-on lire dans ce communiqué signé par le secrétaire général de la chancellerie de l’archidiocèse de Kinshasa, Abbé Georges Njila, proféré des propos désobligeants, scandé des chants, et posé des actes de dégradation. La police a dû intervenir pour calmer la situation.
L’archevêché, a tenu à remercier les services de la Police nationale pour leur promptitude à disperser ces assaillants.
Plusieurs acteurs politiques dont Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe ont également condamné ces actes de profanation, de violence et de vandalisme.
Dominique Malala
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