Rapport de la CNDH sur la marche Lamuka : plusieurs cas d'extorsion d'argent et tortures corporelles enregistrés
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a rendu public le jeudi 23 septembre le rapport du monitoring de la dernière marche de Lamuka organisée le 15 septembre.
Ce rapport fait état de plusieurs cas d'arrestations et de 60 cas de tortures corporelles ainsi que la vandalisation des sièges des partis d’opposition.
Selon la CNDH, bien qu'il n'y a pas eu de cas de décès, il eut cependant 3 cas de blessé à Mbandaka, 3 à Kinshasa dont 2 hospitalisés.
Au total, 60 cas d'arrestations ont été répertoriés sur l’ensemble du territoire de la République dont 26 à Mbandaka, 4 à Bumba, 4 Matadi, 9 à Mbuji-Mayi dont 4 sont en détention préventive jusqu'à ce jour.
A Kinshasa, la CNDH a noté 17 cas d'arrestation, notamment des journalistes.
"Cas de tortures, traitement cruel, inhumain ou dégradant et autres faits : 64 cas enregistrés; extorsion d’argent, des téléphones portables et d’une moto au siège du parti politique, Nouvel Elan, pollution de l’air par des brûlures de pneus, conséquences de la répression par la Police au lieu de l’encadrement des manifestants", précise le rapport.
Mwamba Mishinkonke, président de la CNDH, dit saluer le comportement des leaders de la coalition Lamuka, mais déplore tout de même l’écart de langage de ces derniers vis-à-vis des autorités.
Par ailleurs, la CNDH indique que la police a réprimé la manifestation au lieu de l’encadrer.
Dieumerci Kalewu
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