RDC : l’appel à une journée ville morte perturbe la rentrée scolaire à Goma Le coup d'envoi de la nouvelle année scolaire (2023-24) n'a pas eu lieu ce lundi 04 septembre tel que prévu dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Pour cause, les activités socio-économiques ont tourné au ralenti, après que des mouvements citoyens ont appelé à une journée ville-morte. Des parents n'ont pas envoyé leurs enfants dans les différentes écoles de la place. Selon les organisations pro-démocratie, le but de cette journée était de dénoncer la répression sanglante des FARDC, mercredi 30 septembre dernier, contre des adeptes Wazalendo. A la suite de cette situation, la rentrée scolaire n'a pas été effective. La circulation est timide et des barricades sont observées sur certaines artères de la ville volcanique. Par ailleurs, quelques coups de feu en guise de sommation ont également été entendus dans les quartiers chauds au Nord-Ouest de la ville où certains jeunes ont tenté de troubler l'ordre. La tension reste palpable au sein de la population depuis les évènements du 30 août dernier, lors de la répression sanglante des adeptes de Wazalendo au quartier NyabushongoKiziba2. Quelques jours après le massacre opéré à Goma, des voix continuent de s’élever pour dénoncer l’usage excessif de la force par les services de sécurité. La population demande que justice soit faite et que les auteurs de ces actes soient déférés devant la justice. Un deuil collectif est organisé depuis samedi 02 septembre dernier devant le stade de l’Unité de Goma avant d’être suspendu et dispersé dimanche par la police à la suite d’une tension observée au lieu de recueillement. Cedrick Sadiki Mbala.
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